Le sentier est obstrué sur la partie basse, par des dizaines de sapins qui nous ont obligé à quelques acrobaties et évitements, mais dés la sortie de celle ci nous avons pu chausser les skis et terminer en peaux sur une neige de printemps bien portante. Le refuge était fermé mais toutes les parties salle à manger et dortoir étaient accessibles. Petite scéance de sciage et de fendage de bois et le poêle a vite ronflé grâce aux grosses mains expertes de notre grand maitre en feu de bois, Lulu, nous dispensant une douce et agréable chaleur, n'est ce pas Monique ??? Scéance de remplissage des grandes bassines de neige et vite sur les 2 gros gaz, pour nous délivrer force eau bouillante pour nos bolinots et autres nourritures liophilisées. Et puis vint le moment fatidique et tant redouté d'entrer dans les dortoirs.... "mais si Monique, tu vas voir, il ne fait pas si froid que celà au premier étage... la chaleur monte !!!! " Tu parles de chaleur, les portes étaient fermées !!!! Bref, on se pelotonne sous 5-6 couvertures et l'on s'endort, pour certains avec l'assistance de quelques pastilles, pour d'autres avec des ronflements bien sentis.... Finalement à 5h du matin tout le monde avoue avoir bien dormi. Il faut dire que j'étais resté seul, dans un dortoir en rez de chaussée !!! Ceux qui ont déjà dormi prés de moi sauront ce que celà veut dire !!! Ayant rechargé le feu vers minuit, il était encore là pour nous permettre de prendre un petit déjeuner bien au chaud....